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Recherches sur Natal Hypnotherapy


Pour comprendre à quel point les CDs de Natal Hypnotherapy sont efficaces pour les mères, chaque maman reçoit automatiquement un questionnaire postnatal détaillé, 4 semaines après la date prévue de la naissance de son bébé.

Les statistiques suivantes sont basées sur les réactions de 768 mères.

Plus de 97% des mères recommanderaient les CDs à d’autres mamans.

90% déclarent que l’utilisation des CDs leur a été bénéfique.

Le taux de Césarienne est de 15%, comparé à 24% pour la moyenne nationale britannique.

83,6% ont trouvé qu’elles étaient très ou extrêmement détendues jusqu’à l’accouchement.

77,4% se sont senties détendues ou très détendues pendant l’accouchement.

80% ont senti qu’elles avaient surmonté leur peur et leur anxiété jusqu’à l’accouchement.

80% se sont senties capables de gérer ou de supporter le niveau de douleur durant l’accouchement.

88% ont commencé l’accouchement en ayant fortement confiance dans les capacités de leur corps pour accoucher.


L’hypnose pour l’accouchement :


L’hypnose pour l’accouchement est autant une philisophie qu’une technique. Dr. Grantly Dick-Read, un médecin britannique, fut le premier à parler du syndrome ‘peur-tension-douleur’ dans son livre ‘Natural Childbirth’ (1993) et il recommandait donc la préparation à l’accouchement comme un moyen de préparer la naissance.

Alors que les sages-femmes et les médecins conseillent une préparation à l’accouchement naturel, l’hypnose est une façon extrêmement efficace d’éliminer le cercle peur-tension. L’hypnose met en application une théorie qui agit au niveau du subconscient permettant, en même temps, au corps de se détendre, pas seulement durant les sessions, mais aussi durant l’accouchement.

Le Royal College des Sages-femmes, au Royaume-Uni, admet que l’hypnothérapie peut aider certaines femmes et déclare que ‘toutes les méthodes qui peuvent apaiser la peur des femmes vis-à-vis de l’accouchement’ sont bénéfiques.

Des études menées dans le monde entier montrent que l’utilisation de l’hypnose durant l’accouchement permet de :

• Réduire le temps de travail
• Réduire l’absorption de médicaments contre la douleur
• Avoir un score APGAR plus élevé (évaluation de la santé du bébé à la naissance)
• Réduire les accouchements chirurgicaux (accouchement par Césarienne ou par forceps)

Dépression postnatale :


Mc Carthy a dispensé 5 sessions de 30 minutes à 600 femmes et a constaté une quasi-absence de dépression postnatale, comparée au taux habituel qui est entre 10 et 15%. Les femmes, ayant eu précédemment une dépression postnatale ne l’ont pas revécue, même si le taux de rechute est habituellement de 50%.

Harmon et al a aussi constaté un taux plus bas de dépression pour le groupe traité hypnotiquement.

Il semble que pour une simple intervention, l’hypnothérapie a des effets de grande porté tant sur la plan médical que social. Certaines, mais pas toutes, des études précédentes sont randomisées, ont été effectuées à grande échelle, comprennent des groupes de contrôle et dénotent une signification statistique. Il y a, cependant, un manque évident de recherche, particulièrement au Canada, sur l’utilisation de l’hypnose pour la préparation de l’accouchement.

Postpartum :


Lors d’un test de contrôle randomisé sur 42 adolescentes en Floride, seulement 1 patiente du groupe d’hypnose a dû être hospitalisée plus de 2 jours, comparée à 8 patientes pour le groupe de contrôle.

Taux d’intervention :


Lors d’un test de contrôle randomisé sur 42 adolescentes en Floride, aucune des 22 patientes faisant partie du groupe d’hypnose n’a eu d’intervention chirurgicale, comparées aux 12 personnes sur 20 du groupe de contrôle. 12 patients du groupe d’hypnose ont eu des complications, 17 pour le groupe de contrôle.

Harmon, Hynan et Tyre ont constaté davantage d’accouchements spontanés, de score APGAR élevé et réduction de l’utilisation de médicaments lors de leur étude sur ces 60 femmes.

Sur les 45 patientes, ayant utilisé l’hypnose pour l’accouchement, 38 ont accouché sans Césarienne, forceps ou ventouse, soit un taux d’accouchements spontanés de 84%. C’est un taux supérieur à la moyenne pour les accouchements normaux pour une population regroupant des femmes étant enceintes pour la première fois.

Médicaments utilisés :


Durant une étude réalisée en Grande-Bretagne, 55% des 45 patientes (maman pour la première ou la deuxième fois) n’ont demandé aucun médicament contre la douleur. Dans l’autre groupe qui n’avait pas utilisé l’hypnose, seulement 22% sur 90 femmes n’ont pas demandé de médicaments.

2 parties de la recherche ont porté sur 1000 naissances consécutives : sur 850 femmes utilisant de l’analgésie hypnotique, 58% n’ont pas pris de médicaments.

5 autres parties de l’étude ont porté sur un taux de naissance non médicalisée entre 60 et 70%.

Mon étude rétrospective note un taux de péridurale de 18% dans le sud de l’Ontario où le taux de la péridurale dans la plupart des hôpitaux est entre 40 et 95% pour les femmes étant enceintes pour la première fois.

Durée du travail :


Jenkins et Pritchard ont constaté une réduction de 3 heures pour les femmes enceintes pour la première fois (de 9,3 heures à 6,4 heures) et de 1 heure pour les femmes ayant eu plusieurs grossesses (de 6,2 heures à 5,3 heures) pour le travail actif (262 sujets et 600 contrôles). Pousser était statistiquement plus court pour les femmes étant enceintes pour la première fois (de 50 minutes à 37 minutes).

Une étude britannique a démontré une réduction significative de la durée du travail pour les femmes qui sont mamans pour la première ou la deuxième fois : 70 patientes sous hypnose (6H21min), comparées à 70 patients utilisant la relaxation (9H28min) et 70 personnes du groupe test (9H45min).

Hao el al en Chine a mesuré l’impact des paroles des infirmières, qui assistent les femmes durant l’accouchement et recommande que les infirmières ‘contrôlent avec attention leurs parole pour que le travail se déroule le mieux possible’. Ce test de contrôle randomisé a comparé 60 femmes étant enceinte pour la première fois avec un autre groupe test de 60 femmes étant aussi enceintes pour la première fois et a constaté une réduction signifiante de la première et la deuxième partie du travail.

Dans une étude comparant la formation Lamaze et l’hypnose, 96 femmes ont choisi entre l’hypnose (45 femmes) et la formation Lamaze (51 femmes). La première partie du travail a été réduite de 98 minutes pour les femmes qui sont mamans pour la première fois et de 40 minutes pour les femmes, qui sont mamans pour la deuxième fois. Ces femmes ont été plus satisfaites du travail et ont souligné d’autres bienfaits de l’hypnose telle que la réduction de l’anxiété et une amélioration du sommeil.

Mellegren a noté une réduction de 2 à 3 heures du travail.

Abramson et Heron ont constaté que la première partie du travail était plus courte pour 100 femmes ayant pratiquées l’hypnose (de 3,23 heures) comparées au groupe test de 88 femmes.

45 patientes utilisant l’hypnose pour l’accouchement (femmes étant enceintes pour la première fois) ont eu un travail actif ayant duré en moyenne 4,5 heures, soit une réduction significative comparée aux 12 heures habituelles.

1. Hypnose : applications pratiques et considérations théoriques pour un travail normal


Jenkins, MW, Pritchard MH, Aberdare District Maternity Unit, Mid Glamorgan, Wales. Br J Obstet Gynaecol 1993 Mar; 100(3): 221-6

Objectif : Evaluer le concept de l’hypnothérapie sur la première et la deuxième étape du travail sur un large groupe de femmes enceintes.

Concept : Une étude de contrôle dans laquelle des femmes participant à des classes prénatales sont invitées à suivre l’hypnothérapie.

Les sujets : 126 femmes étant enceintes pour la première fois et 136 femmes ayant été enceintes plusieurs fois. Seulement les femmes, qui ont eu un accouchement spontané, ont fait partie de l’étude.

Intervention : 6 sessions d’hypnothérapie donnée par un hypnothérapeute médical formé durant la grossesse.

Observations : Demande analgésiques, durée de la première partie et de la deuxième partie du travail.

Résultats : La durée moyenne de la première partie du travail pour les femmes étant enceintes pour la première fois est de 6,4 heures après l’hypnose et de 9,3 heures pour le groupe de contrôle ; la durée moyenne de la deuxième partie du travail est de 37 minutes et 50 minutes respectivement. Pour les femmes ayant déjà été enceintes plusieurs fois, les valeurs correspondantes sont de 5,3 heures et 6,2 heures et de 24 et 22 minutes. L’utilisation d’agents analgésiques a considérablement diminué dans les groupes utilisant l’hypnose, comparé aux groupes de contrôle.

Conclusion : En plus de prouver les bienfaits de l’hypnothérapie, l’étude donne un aperçu des proportions des composants mécaniques et psychologiques, incluant la durée la plus longue du travail pour les femmes étant enceintes pour la première fois.

2. Une étude rétrospective sur les résultats pour l’accouchement sous autohypnose prénatale


Objectifs : Evaluer les effets des classes d’hypnothérapie prénatale sur la durée du travail, l’utilisation des médicaments contre la douleur, les taux d’intervention, la perception de la douleur pour la mère et la satisfaction de la mère.

Concept : Etude rétrospective réalisée par la femme et son conjoint.

Lieu : Toronto et le Canada.

Intervention : 3 sessions de 2,5 à 3 heures au milieu de la grossesse, plus une session de 2,5 heures à la fin de la grossesse. Les sessions sont données par un hypnothérapeute agréé. Le conjoint de la femme est formé pour fournir un soutien d’hypnose additionnel durant l’accouchement si besoin (l’hypnothérapeute ne participe pas aux accouchements).

Observations : Demandes d’anesthésiant et d’analgésiques, durée du début du travail, du travail actif et de la deuxième étape du travail, lieu de naissance prévu et du véritable lieu d’accouchement, interventions nécesaires, niveau de douleur entre 0 et 10 et aussi niveau de douleur pour l’accouchement, l’allaitement et la satisfaction maternelle.

Résultats :

Participants : 45 femmes nullipares

Groupe de contrôle : aucun

Naissance prévue à domicile : 16

Naissance ayant vraiment eu lieu à domicile : 15 A

Sages-femmes : 29

Médecins : 16

Moyenne de :

Durée du début du travail : 10,7 heures (étendue : 45 minutes à 3 jours)

Durée du travail actif : 4,5 heures (étendue : 54 minutes à 14 heures)

Durée de la poussée : 1,2 heure (15 minutes à 4,5 heures)

Poids du nouveau-né : 3,84 kg (entre 2,7 kg et 5 kg)

Perception de la douleur par la mère : 6 sur une échelle de 0-10

Taux de médicalisation de la douleur :

Péridurale x 8 (18%) B

Protoxyde d’azote x 1 (3%)

Narcotique x 2 (4,4%)

Interventions :

Césarienne x3 (6,5%) C

Forceps x 3 (9,7%) D

Ventouse x 1 (3%)

Augmentation de la pitocine x 2 (4,4%)

Provocation à la pitocine/gel x 8 (18%)

Le nombre total de participants, ayant eu une intervention, était de 8, soit un taux de 18% (certaines femmes ont reçu plus d’une intervention).

Allaitement sans complément : 42 (93%)

Femmes qui réutiliseraient cette méthode : 43 (96%)

Durée du travail :

La durée moyenne pour des femmes étant enceintes pour la première fois est de 12 heures. Les participantes à l’hypnose pour l’accouchement ont eu un travail actif moyen de 4,5 heures. La durée de la poussée pour les nullipares est de 2 heures. Pour les participantes à l’hypnose pour l’accouchement, cela a duré un peu plus d’une heure. L’hypnose est associée à un accouchement plus rapide à partir des recherches effectuées sur le premier et le second stade du travail.

Taux de médicalisation :

Le taux de péridurale à Toronto et à Mississauga varie entre 40 à 95% pour les femmes nullipares. Cette étude démontre un taux de 18% pour les participantes à l’hypnose pour l’accouchement (11% par Césarienne, forceps, 7% sur demande de la mère). La réduction de l’utilisation des médicaments, montrée cette étude, est renforcée par la diminution significative de l’absorption de médicaments, dans d’autres recherches, pour les femmes utilisant la préparation par hypnose pour l’accouchement.

Taux de Césarienne :

Le taux de Césarienne à Toronto est entre 20 et 25%. L’étude a noté un taux de Césarienne de 6,7% pour les participantes à l’hypnose pour l’accouchement. D’autres recherches ont aussi révélé une réduction des interventions durant l’accouchement grâce à l’utilisation postnatale de l’hypnose.

A. Le seul accouchement prévu à domicile, mais ayant eu lieu à l’hôpital est dû à un changement de projets à la fin de la grossesse, à cause d’un profil biophysique faible (94% de naissances à domicile réussis). Sur les 15 accouchements à domicile prévus au début du travail, 100% ont eu lieu à domicile. Tous les accouchements prévus à l’hôpital ont eu lieu à l’hôpital.

B. Les 3 demandes pour une péridurale émanant des mères étaient fortement liées à une position fœtale défavorable (par exemple : présentation par le siège). Les cinq autres péridurales ont été faites pour cause de Césarienne (3) et de forceps (2).

C. Présentation par le siège (1) à la fin de la grossesse ; détresse fœtale/travail prolongé ; détresse fœtale et difficulté à descendre durant la deuxième étape (1).

D. Détresse fœtale (2) ; difficulté à descendre (1).

E. 3 patientes sur 8 n’ont pas eu d’intervention supplémentaires ; 5 sur 8 ont eu une péridurale (3), les forceps (2) et de la nalbuphine (1). Une quatrième a eu un accouchement provoqué à domicile et n’a utilisé que de l’homéopathie et de l’huile de ricin (9%). Aucune autre intervention n’a été notée pour ce groupe.

Concernant les sessions d’hypnose pour l’accouchement, un large pourcentage de femmes a noté un sens accru de la confiance en elles avant le travail. De plus, 96% ont apprécié l’utilisation de l’hypnose, utiliseraient l’hypnose pour un prochain accouchement et recommanderaient son utilisation aux autres femmes qui prévoient un accouchement naturel.

3. Les effets de l’hypnose sur le déroulement du travail et les résultats sur les adolescentes enceintes


Alice A. Martin, PhD; Paul G. Schauble, PhD; Surekha H. Rai, PhD; and R. Whit Curry, Jr, MD Gainesville, Florida The Journal of Family Practice • MAY 2001 • Vol. 50, No. 5 General

Nous avons évalué à quel point la préparation à l’accouchement comprenant des techniques d’hypnoses agissait sur le déroulement du travail et les résultats des accouchements pour les adolescentes. L’étude porte sur 42 patientes adolescentes qui reçoivent un traitement prénatal avant leur 24ème semaine de grossesse. Elles ont été affectées, au hasard, dans des groupes recevant un protocole de préparation à l’accouchement sous hypnose ou à un groupe recevant des conseils de soutien. Quand on compare les résultats des deux groupes, des différences significatives en faveur du groupe d’hypnose ont été trouvées, différences qui concernent le nombre d’accouchement compliqués, les procédures chirurgicales, la durée du séjour à l’hôpital. Des études plus larges au sein de différentes populations sont néanmoins nécessaires.

L’hypnose est utilisée pour contrôler la douleur durant le travail et l’accouchement depuis plus d’un siècle, mais l’introduction de la chimio-anesthésie et de l’anesthésie par inhalation, à la fin du 19ème siècle, conduit à réduire son utilisation. Depuis peu, il y a une résurgence de cette technique en obstétrique. L’hypnothérapie est considérée comme permettant de soulager la douleur, de réduire le besoin en anesthésie chimique et de réduire l’anxiété, la peur et la douleur liées à l’accouchement. L’hypnose peut être d’une grande aide pour parvenir à gérer les différentes complications de la grossesse (telles que le travail prématuré) et les risques de travail prématuré et d’accouchement pour les patients à haut risque. Elle est aussi efficace pour le traitement de l’hyperemesis gravidarum, de l’hypertension prononcée associés à la grossesse et la transformation d’une présentation par le siège par une présentation par le vertex.

L’utilisation de l’hypnose est promettant durant la phase de travail et d’accouchement. L’utilisation de l’hypnose pour préparer le patient pour le travail et l’accouchement est basée sur le fait qu’une telle préparation réduit l’anxiété, favorise la tolérance face à la douleur (diminuant le besoin de médicalisation), réduit les complications lors de l’accouchement et permet un rétablissement plus rapide. L’aspect principal de ce traitement est l’implication de la patiente avant que le travail ne commence, pour permettre ainsi sa participation active et la maitrise d’elle-même durant le travail et le déroulement de l’accouchement. Cela permet de former la patiente au déroulement de l’accouchement et de lui apprendre d’autres manières de produire des hypno-analgésiant et anesthésiant. La préparation sous hypnose fournit ainsi à la future mère une façon de gérer son anxiété et l’inconfort physique.

Bien qu’il y ait de nombreux rapports traitant de l’importance de l’hypnose en obstétrique, notre étude est l’une des premières à proposer une évaluation contrôlée et randomisée de la préparation à l’accouchement, incorporant des techniques d’hypnose sur le processus du travail et sur les résultats de l’accouchement.


Concept de l’étude

Les deux groupes de patientes ont reçu le protocole du traitement prénatal habituel de la part de l’équipe médicale, des infirmières et de l’équipe hospitalière qui ont tous désigné les groupes au hasard. Tous les patients ont étaient assignés à un hôpital local de formation par l’équipe du service d’obstétrique qui ne connaissait pas l’étude. L’étude a débuté par des rencontres personnalisées avec les patientes, par le biais de visites cliniques régulières entre la 20ème et 24ème semaine de grossesse. Les visites cliniques régulières étaient prévues pour toutes les patientes tous les 15 jours, soit un laps de temps de 8 semaines environ pour 4 sessions. Le conseiller de l’étude (l’auteur principal) a donné une formation sur la préparation à l’hypnose au groupe traité ; une sage-femme a fourni le soutien au groupe de contrôle. Toutes les interventions ont été effectuées avant l’accouchement ; aucune incitation n’a eu lieu durant le travail et le déroulement de l’accouchement.

Les deux groupes ont été comparés sur différents points : sur l’utilisation des médicaments (pitocine, anesthésiant et médicalisation postnatale), les complications et les interventions chirurgicales durant l’accouchement, le séjour à l’hôpital de la mère et l’admission en service de soins natales intensifs pour l’enfant. Les complications sont répertoriées en 36 catégories (par exemple : grossesses multiples, prééclempsie, accouchement assisté par ventouse) qui sont enregistrés par l’équipe obstétrique qui n’est pas au courant de l’étude. L’analyse statistique est basé sur un compte simple de la présence ou de l’absence de complications dans l’enregistrement médical par les chercheurs (les chercheurs ne connaissent pas la désignation des patientes à l’étude).

Résultats

Sur 47 patientes, 3 ont déménagé de leur région géographique avant l’accouchement et 2 patientes (une de chaque groupe) n’ont pas réalisé le protocole de l’étude et n’ont donc pas été inclues dans l’étude. Les résultats ont donc été obtenus pour 22 patientes dans le groupe d’hypnose et pour 20 dans le groupe de contrôle, soit un total de 42 sujets. Une analyse précise et sûre mesure de Fisher au niveau 05 a été utilisée pour déterminer la signification de l’étude.

Seule une patiente du groupe d’hypnose a effectué un séjour à l’hôpital de plus de 2 jours, comparée à 8 patientes dans le groupe de contrôle. Aucune des 22 patientes du groupe d’hypnose n’a eu d’intervention chirurgicale, comparées à 12 patientes sur 20 dans le groupe de contrôle. 12 patientes du groupe d’hypnose ont eu des complications, comparées à 17 patientes dans le groupe de contrôle. Bien que peu de patientes du groupe d’hypnose ont eu une anesthésie (10 sur 14), de la pitocine (2 sur 6) ou un traitement postnatal (7 sur 11) et que peu d’enfants ont été admis dans une unité de soin néonatal (1 sur 5), l’analyse statistique ne fut pas significative.

Discussion

Nous nous sommes concentrés sur la préparation éducative de la patiente à l’hypnose pour obtenir les attentes d’un travail et d’un accouchement normal, développer une réponse attendue concernant le confort et la confiance et faciliter une maitrise de soi élevée pour permettre un accouchement en toute sérénité.

Les sujets du groupe de traitement ont reçu 4 séquences de cours d’hypnose standard, incluant la préparation à l’accouchement (par exemple : la méthode de réflexologie hypnotique) dans laquelle ils ont appris les méthodes de la relaxation et de la visualisation pour augmenter les chances d’un accouchement sans douleur et sûr. Les sessions permettaient d’essayer et de pratiquer une initiation à l’hypnose et la relaxation profonde. Les suggestions, orientées pour les femmes enceintes, durant l’état d’hypnose, étaient basées sur la conceptualisation de la grossesse et de l’accouchement, ainsi que sur un processus naturel et sein.


Conclusions

Notre étude apporte un soutien à l’utilisation de l’hypnose pour aider à la préparation des patientes, en obstétrique, pour le travail et l’accouchement. La réduction des complications, des interventions chirurgicales et le séjour à l’hôpital prouvent véritablement les bienfaits pour la mère et l’enfant et permettrait d’obtenir un certain avantage économique.

4. Résultats obstétriques améliorés par un analgésique hypnotique et par la maitrise des connaissances sur la formation à l’accouchement


Harmon TM, Hynan MT, Tyre TE, The University of Wisconsin, Milwaukee J Consult Clin Psychol 1990 Oct; 58(5):525-30

Les bienfaits d’un analgésique hypnotique, ainsi qu’un complément à la formation pour l’accouchement ont été étudiés sur 60 femmes nullipares. Les sujets ont été divisés en groupes de sensibilité forte et faible à l’hypnose, avant de recevoir 6 sessions de formation à l’accouchement et une maitrise des connaissances en utilisant des exercices de douleur ischémiques. La moitié des sujets de chaque groupe ont reçu une introduction à l’hypnose au début de chaque session ; les sujets de contrôle restants ont effectués des exercices de relaxation et de respiration utilisés habituellement pour la formation à l’accouchement.

Les sujets à haute sensibilité et à basse sensibilité à l’hypnose ont, tous deux, noté une réduction de la douleur. Les accouchements préparés sous hypnose ont eu une première partie de travail plus courte, moins de médicaments, un score AGAPR plus élevé et des accouchements spontanés plus fréquents que pour les accouchements du groupe de sujets de contrôle. Les femmes, ayant été fortement sensibilisées à l’hypnose, ont eu un niveau de dépression moins important que les 3 autres groupes.

Nous suggérons que la maitrise de connaissances répétées facilite l’efficacité de l’hypnose dans notre étude.

5. La préparation à l’accouchement par l’hypnose : le protocole de réflexologie hypnotique


Schauble PG, Werner WE, Rai SH, Martin A. Counseling Center, University of Florida, Gainsville, Florida. American Journal of Clinical Hypnosis 1998 Apr; 40(4):273-83

Mot pour mot, le protocole pour la méthode de réflexologie de la préparation à l’accouchement est présenté avec une patiente apprenant à entrer en état d’hypnose et se préparant pour le travail et l’accouchement. La méthode propose un effet de réflexes conditionnés qui conduit à des résultats positifs pour le travail et l’accouchement, en améliorant la préparation et le contrôle du patient. Des mises en pratiques précédemment réalisées démontrent que les patientes ont moins de complications, plus fréquemment un accouchement normal et arrivant à terme. Le bienfait et le coût peu élevé de cette méthode sont discutables.

6. Etude clinique sur la diminution du déroulement de l’accouchement en utilisant la thérapie de suggestion psychologique


Hao TY, Li YH, Yao SF. Zhonghua Hu Li Za Zhi. 1997 Oct; 32(10):568-70. (General Military Hospital of Jinan, P.R. China.)

Ce test de contrôle randomisé a examiné l’effet de la thérapie de suggestion psychologique sur le déroulement de l’accouchement. Cette étude spécialement basée sur la suggestion psychologique a recruté 120 femmes étant enceintes pour la première fois, étant en forme et ayant une grossesse arrivant à terme et n’ayant qu’un enfant et une présentation céphalique (la tête en premier). Tous les cas ont été divisés, au hasard, en deux groupes, les déroulements des naissances et les modes finaux d’accouchement ont été répertoriés en 60 cas interférant avec la thérapie de suggestion psychologique et 60 cas avec des déroulements spontanés de l’accouchement, comme groupe de contrôle.

Les résultats ont démontré que la réduction du temps de la première et de la deuxième partie du travail était plus significative dans le groupe d’étude que dans le groupe de contrôle. En se basant sur cette étude, il est suggéré que la conversation concernant l’évaluation du processus d’accouchement entre la future mère et l’infirmière devrait être contrôlée avec attention dans le but de faire avancer le déroulement de l’accouchement, plus particulièrement pour répondre à la question de la future concernant la dilatation de son col.

Références

Hao TY, Li YH, Yao SF. Clinical study on shortening the birth process using psychological suggestion therapy. Zhonghua Hu Li Za Zhi. 1997 Oct; 32(10):568-70. (General Military Hospital of Jinan, P.R. China.)

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